mis en chantier dès 1869, La Curée constitue certainement, longtemps avant Le Bonheur des dames, le premier roman où Zola porte une attention des plus aiguë au vêtement et en particulier à la haute couture qui vient de naître, dix ans plus tôt, sous l’impulsion de Worth. La présence de ce dernier, sous le pseudonyme transparent de Worms, la description des toilettes qu’il a inspirées, n’ont rien d’anecdotique : elles ne se réduisent pas à la laborieuse application par Zola d’une « vestigomani...