Préambule (mai 2013) En octobre 1982, j’ai donné au Monde un entretien intitulé « Pourquoi la philosophie française plaît aux Allemands ». On était à l’apogée de la vague que j’ai appelée « néostructuraliste », parce qu’elle reposait sur un remaniement anarchique du structuralisme classique et se voulait la subversion de la phénoménologie (ancrée dans la notion de sujet) telle que Sartre et Merleau-Ponty la concevaient. Dans cet entretien, j’attirais l’attention du lecteur sur un curieux chia...