دورية أكاديمية

Test : La sous-spécification flexionnelle des bases de dérivation en question à la lumière de la morphologie bretonne

التفاصيل البيبلوغرافية
العنوان: Test : La sous-spécification flexionnelle des bases de dérivation en question à la lumière de la morphologie bretonne
المؤلفون: Kersulec, Pierre-Yves
المصدر: CorelaOpenAIRE.
بيانات النشر: Cercle linguistique du Centre et de l'Ouest - CerLICO, 2014-05-14.
سنة النشر: 2014
مصطلحات موضوعية: morphology, derivation, inflexion, lexeme, dérivation, morphologie, flexion, lexème
الوصف: Il est établi de longue date, dans le domaine de la morphologie, que la dérivation précède la flexion, et non l’inverse (Greenberg, 1963 : 83). L’on doit à Stump (1989 ; 1990) notamment d’avoir souligné le fait que les données bretonnes pouvaient échapper, pour partie, à cet universel. Cette interprétation a fait l’objet d’une réévaluation récente de la part d’Acquaviva (2008) pour lequel seules des unités relevant de la flexion du nombre peuvent, en breton, être mobilisées comme bases dérivationnelles. Pour Belder (2010), la flexion ne précéderait pas la dérivation en breton, le pluriel1 précédant un pluriel2 n’ayant d’autre statut, dans cette langue, que celui d’un allomorphe thématique. L’objectif qui est le nôtre dans cet article est de démontrer que la sélection d’une base fléchie n’est pas propre, en breton, aux noms pluriels. Elle s’intègre, dans certains cas, à une problématique plus générale de redoublement d’une même marque morphologique.
In the field of morphology, it has been known for a long time that derivation precedes inflexion, and not the other way round (Greenberg 1963: 83). Among others, Stump (1989, 1990) emphasized the fact that parts of the Breton language data may be exceptions to that rule. This opinion was discussed again, quite recently, by Acquaviva (2008), who thinks that only the number inflexion units may be used as derivation roots in Breton. In Belder’s view (2010), inflexion may not precede derivation in Breton, since the plural 1 that precedes a plural 2 has no status in the language except that of a thematic allomorph. In this paper, my aim is to demonstrate that the selection of an inflected root does not only apply to plural nouns, in Breton. In certain cases, it falls within the more general problematics of reduplication of one single morphological mark.
نوع الوثيقة: Article
اللغة: French
تدمد: 1638-573X
Relation: http://journals.openedition.org/corela/basictei/1980; http://journals.openedition.org/corela/tei/1980
DOI: 10.4000/corela.1980
URL الوصول: http://journals.openedition.org/corela/1980
رقم الأكسشن: edsrev.26892DE8
قاعدة البيانات: Openedition.org