دورية أكاديمية

De la Commune aux massacres d’Arménie

التفاصيل البيبلوغرافية
العنوان: De la Commune aux massacres d’Arménie
From the Commune to the Armenian Massacres - Perception and Writing of Violence in Georges Clemenceau’s Literary Works
المؤلفون: Brodziak, Sylvie
المصدر: Études arméniennes contemporainesOpenAIRE.
بيانات النشر: Bibliothèque Nubar de l'UGAB, 2016-12-15.
سنة النشر: 2016
وصف مادي: 7-24
مصطلحات موضوعية: Clemenceau, violence, massacres, Commune de Paris, Commune of Paris
جغرافية الموضوع: Paris, France, Arménie
الوصف: Georges Clemenceau rencontre à de nombreuses reprises la violence physique et morale durant son parcours, mais un événement dramatique semble le bouleverser tout particulièrement, alors qu’il est maire de Montmartre, au début de la Troisième République. Le 18 mars 1871, il assiste impuissant au meurtre des généraux Lecomte et Thomas, par la foule en fureur. Cet épisode le marque à jamais et, s’il est capable dans ses discours d’évoquer la violence, l’écrivain qu’il devient demeure jusqu’à la fin de sa vie incapable de l’écrire. Nul récit bâti sur les grèves ouvrières, nulle fiction dont l’objet est le champ de bataille. Pourtant, un événement lui fait prendre la plume pour narrer la violence extrême : les massacres d’Arménie. En 1896, dans une préface devenue mythique, Clemenceau ose écrire les cris et le sang. Comme si, face au déni d’humanité, seule la mise en mots du massacre de masse pouvait prévenir ses contemporains et les générations à venir.
George Clemenceau experienced physical and moral violence several times in his lifetime, but a tragic event proved particularly devastating. On March 18, 1871, when he was Mayor of Montmartre, he was a helpless witness to the murder of Generals Lecomte and Thomas by an angry crowd, an episode that affected him for the rest of his life. While he was capable of evoking violence in his speeches, the writer that he was to become was unable to write any fiction whose object was, for example, workers’ strikes or the battlefield. Yet the one event that pushed him to narrate extreme violence were the Armenian Massacres. In 1896, in a now famous preface, Clemenceau dared to write ‘cries and blood,’ as if to suggest that when humanity is denied, only writing the massacre could warn his contemporaries and the next generations.
نوع الوثيقة: Article
اللغة: French
تدمد: 2269-5281
2425-1682
Relation: http://journals.openedition.org/eac/basictei/1139; http://journals.openedition.org/eac/tei/1139
DOI: 10.4000/eac.1139
URL الوصول: http://journals.openedition.org/eac/1139
رقم الأكسشن: edsrev.2F44293C
قاعدة البيانات: Openedition.org
الوصف
تدمد:22695281
24251682
DOI:10.4000/eac.1139