دورية أكاديمية

Le développement paradoxal de l’anatomie et de la chimie dans un sanctuaire de la botanique : le Jardin royal des plantes médicinales

التفاصيل البيبلوغرافية
العنوان: Le développement paradoxal de l’anatomie et de la chimie dans un sanctuaire de la botanique : le Jardin royal des plantes médicinales
The paradoxical development of anatomy and chemistry in a sanctuary designed for botany, the royal garden of medicinal plants
المؤلفون: Laget, Pierre-Louis
المصدر: In SituOpenAIRE.
بيانات النشر: Ministère de la culture, 2017-02-28.
سنة النشر: 2017
مصطلحات موضوعية: amphithéâtre d’anatomie, salle de dissection, école normale supérieure, Pierre-Dionis, Joseph-Guichard Duverney, Georges-Louis-Marie Leclerc comte de Buffon, Edme Verniquet, Jacques Molinos, anatomical amphitheatre, dissection room
الوصف: Le Jardin du roi fut fondé en 1635 d’une part pour y cultiver des plantes médicinales indigènes et y acclimater des espèces importées, d’autre part pour y enseigner les diverses branches de la botanique. Toutefois, dès les années 1670, on y institua des leçons portant sur d’autres disciplines relevant traditionnellement, à l’instar de la botanique, de l’art de guérir, à savoir l’anatomie et la chirurgie. Le caractère pratique de ces leçons, leur gratuité, l’usage du français et non du latin pour les dispenser, enfin la qualité des premiers maîtres nommés aux chaires auxquels s’ajoutaient certaines carences dans le système d’instruction relevant de la responsabilité de la faculté de médecine et du collège de chirurgie, ne tardèrent pas à hisser le Jardin du roi au rang de première institution de France et même d’Europe, pour l’enseignement médico-chirurgical. Ce fut en ce contexte que l’on aménagea un premier amphithéâtre d’anatomie dans les années 1705-1710 avant que l’architecte Edme Verniquet n’en construisît un plus grandiose en 1787-1788, sur l’initiative de l’intendant du Jardin, le comte de Buffon. Ce fut dans le cadre de cet amphithéâtre, remanié et agrandi par Jacques Molinos en 1794-1795, que s’ouvrit, en janvier 1795, la première session de l’éphémère première école normale qui recevrait en 1845 le qualificatif de supérieure après sa refondation au début du règne de Louis-Philippe.
The ‘Jardin du roi’, the king’s garden was founded in 1635 for the cultivation of medicinal plants indigenous to France and to acclimatise plants imported from abroad. The garden was also used for the teaching of different branches of botany. From the 1670s, however, lessons belonging to other disciplines, associated like botany with the ‘healing arts’, that is to say anatomy and surgery. These were practical lessons and the fact that they were free and were delivered in French and not Latin, along with the qualities of the earliest professors, soon raised the king’s garden to a leading position in France, even in Europe, for medical and surgical teaching. This success is also to be explained by the weaknesses of the traditional teaching institutions, the faculty of medicine and the college of surgeons. This was the context in which the first anatomical amphitheatre was constructed in 1705-1710, followed by a more grandiose building designed in 1787 by Edme Verniquet, at the initiative of the garden’s intendant, Buffon. This amphitheatre was rearranged and enlarged in 1794-1795 by Jacques Molinos and it was here, in January 1795 that the first session of the ‘Ecole normale’ took place, soon to become the ‘Ecole normale supérieure’.
نوع الوثيقة: Article
اللغة: French
تدمد: 1630-7305
Relation: http://journals.openedition.org/insitu/basictei/14226; http://journals.openedition.org/insitu/tei/14226
DOI: 10.4000/insitu.14226
URL الوصول: http://journals.openedition.org/insitu/14226
رقم الأكسشن: edsrev.60049B32
قاعدة البيانات: Openedition.org
الوصف
تدمد:16307305
DOI:10.4000/insitu.14226