دورية أكاديمية

The Use of Wild and Cultivated Plants as famine Foods on Pemba Island, Zanzibar

التفاصيل البيبلوغرافية
العنوان: The Use of Wild and Cultivated Plants as famine Foods on Pemba Island, Zanzibar
المؤلفون: Walsh, Martin
المصدر: Études océan IndienOpenAIRE.
بيانات النشر: INALCO, 2009-12-01.
سنة النشر: 2009
وصف مادي: 217-241
مصطلحات موضوعية: aliments -- approvisionnement, famines -- Zanzibar, plantes -- nutrition, Anthropology, Crops -- Nutrition, Famines, Food -- Supply, Pemba Island, Zanzibar
جغرافية الموضوع: Pemba (Île), Zanzibar (archipel)
الوصف: On a relativement peu écrit sur les adaptations des populations swahiliphones aux environnements terrestres dans lesquels elles vivent, et encore moins sur leurs réponses à la famine. Bien que l’île ait été surnommée “ l’île verte ”, des zones de Pemba (située dans l’archipel de Zanzibar) sont périodiquement sujettes à la sécheresse, tandis que l’île entière a eu à souffrir des effets de la famine du fait de l’homme. Cette étude, fondée principalement sur les souvenirs de la famine de Pemba de 1971-1972, décrit l’utilisation dans l’île de plantes sauvages et cultivées comme plantes de disette. Au cours de la famine, les gens étaient conduits à consommer tous les types de nourriture qu’ils pouvaient obtenir, indépendamment de leur rôle habituel dans le régime alimentaire local. Les plantes cultivées étaient (et sont) des sources de nourriture d’urgence particulièrement importantes : des éléments aussi peu orthodoxes que les pelures de manioc, les noix de coco immatures et les mangues vertes ; et toute une gamme de feuilles et autres légumes consommés aussi bien dans les périodes d’abondance que dans les longues périodes de disette. Les ressources sauvages les plus importantes étaient trois sortes de tubercules : l’igname amère Dioscorea dumetorum et sa proche parente D. sansibarensis, ainsi que les graines et le rhizome de l’Araceae Typhonodorum lindleyanum. Chacune d’elles est hautement toxique et requiert une préparation méticuleuse avant consommation. Leur usage, aussi bien que celui d’autres plantes comme nourriture de disette à Pemba, a manifestement évolué en tandem avec les changements dans les stratégies de subsistance et dans les systèmes de production agricole. La vulnérabilité des insulaires à la famine a également changé avec des modifications majeures dans la politique économique de production et de commerce agricole - comme l’ont montré les évènements qui ont culminé lors de la famine de 1971-1972. La connaissance des aliments de disette peut être vitale pour la survie, et elle est essentielle dans les zones marginales de Pemba qui continuent à subir des disettes périodiques.
Relatively little has been written about the adaptations of the Swahili-speaking people to the terrestrial environments in which they live, and even less about their responses to famine. Despite being dubbed “The Green Island”, parts of Pemba (in the Zanzibar archipelago) are periodically subject to drought, while the whole island has suffered the effects of man-made famine. This paper, based primarily on recollections of the Pemba famine of 1971-72, describes the use of wild and cultivated plants as famine foods on the island. During the famine people were forced to eat whatever food they could obtain, regardless of its usual role in the local diet. Cultivated plants were (and are) particularly important sources of emergency food: unorthodox items such as cassava peelings, immature coconuts, and unripe mangoes; and a range of leaf and other vegetables that are eaten in times of plenty as well as during food shortages. The most significant wild resources were three kinds of tuber: the bitter yam Dioscorea dumetorum and its relative D. sansibarensis, and the seeds and rootstock of the aroid Typhonodorum lindleyanum. All of these are highly toxic and require careful preparation before they can be eaten. The use of these and other plants on Pemba as famine foods has evidently evolved in tandem with changes in subsistence strategies and farming systems. Islanders’ vulnerability to famine has also changed with major shifts in the political economy of agricultural production and exchange, and the events which culminated in the famine of 1971-72 illustrate this. Knowledge of famine foods can be vital for survival, and is essential in the marginal areas of Pemba that continue to experience periodic food shortages.
نوع الوثيقة: Article
اللغة: English
تدمد: 0246-0092
2260-7730
Relation: http://journals.openedition.org/oceanindien/basictei/793; http://journals.openedition.org/oceanindien/tei/793
DOI: 10.4000/oceanindien.793
URL الوصول: http://journals.openedition.org/oceanindien/793
رقم الأكسشن: edsrev.7C775685
قاعدة البيانات: Openedition.org
الوصف
تدمد:02460092
22607730
DOI:10.4000/oceanindien.793