التفاصيل البيبلوغرافية
| العنوان: |
The mission of Continuing Education in universities. Do practices make a strategy? |
| Alternate Title: |
La mission Formation Continue des universités. Des pratiques qui font stratégie? (French) |
| المؤلفون: |
MARIETTE, Corentin, MIGNOT-GÉRARD, Stéphanie, MEIER, Olivier |
| المصدر: |
Gestion et Management Public; 2024, Vol. 12 Issue 2, p11-36, 26p |
| مصطلحات موضوعية: |
CONTINUING education, UNIVERSITY faculty, INSTITUTIONAL environment, SEMI-structured interviews, MUNICIPAL services |
| Abstract (English): |
The mission of continuing education (CE) in French universities presents a paradox: although strongly encouraged by the institutional environment, its implementation in universities is slow and embryonic. This is even more surprising that universities are urged to become strategic actors and to develop their own resources given declining public funding. Previous studies have suggested that the main reason for the limited development of CE in universities is the tension between "market logic" and "public service logic". Against this backdrop, we consider the hypothesis that universities have organisational particularities that hinder the development of this "third mission". We therefore situate our study at the level of the organization and apply the theoretical framework of Strategy as Practice (SaP), which is particularly well suited to understanding the strategic processes in these organizations. Taking an exploratory case study of a university based on the analysis of 15 semi-structured interviews, the minutes of decision-making meetings and the university's strategic documents, we highlight two sets of results. On the one hand, the CE mission of this institution is expressed through a set of disparate and not very unified practices; on the other hand, several intra-organisational dynamics lower the priority of CE in the university's strategy. In short, we describe the university's CE strategy as "discreet". This description is based on three observations. Firstly, despite the abundance of CE initiatives, they remain largely unseen: the various actors contributing to the achievement of this mission are isolated and unaware of each other's initiatives and those who hold governance responsibilities are often unaware of these individual or localised actions. Secondly, only a handful of faculty members are involved in the CE mission on an ad hoc and temporary basis because of the competing demands of their teaching, research and administrative responsibilities. Thirdly, the university's strategic discourse on CE is itself "discreet", with limited mentions in institutional documents and is virtually absent in the debates and decisions of the university's governing bodies. [ABSTRACT FROM AUTHOR] |
| Abstract (French): |
Le déploiement de la mission formation continue (FC) dans les universités françaises fait l'objet d'un paradoxe : fortement encouragée par l'environnement institutionnel, elle peine à se mettre en place dans les établissements. Ce constat est d'autant plus surprenant que les universités sont poussées par le nouveau management public à devenir des acteurs stratégiques et à développer leurs ressources propres dans un contexte de raréfaction des financements publics. La littérature existante sur cette question pointe l'existence d'une tension entre une logique marchande et une logique de service public, qui serait la cause principale du développement contrarié de la formation continue (FC) dans les universités. En complément de cette explication « macro », nous partons dans cet article de l'hypothèse selon laquelle les universités présentent des singularités organisationnelles qui freinent le développement de cette « troisième mission ». Nous situons donc notre étude au niveau de l'organisation et mobilisons le cadre théorique de la Strategy as Practice, qui est particulièrement adapté à la compréhension des processus stratégiques dans ces organisations particulières. À travers une étude de cas exploratoire dans une université fondée sur l'analyse de 15 entretiens semi-directifs, des procès-verbaux des instances décisionnelles et des documents stratégiques de l'établissement, nous mettons en évidence deux séries de résultats. D'une part, la mission FC dans cet établissement s'incarne dans un ensemble de pratiques dispersées et peu consensuelles ; d'autre part, plusieurs dynamiques infra organisationnelles concourent à reléguer la FC au second plan des priorités de l'établissement. In fine, nous qualifions la stratégie FC de cette université de « discrète ». Ce qualificatif renvoie à trois observations. Premièrement, les pratiques de FC sont foisonnantes mais largement invisibles : les différents acteurs de l'université qui revendiquent contribuer à cette mission s'y engagent de manière isolée et ignorent leurs initiatives respectives ; les responsables de la gouvernance eux-mêmes méconnaissent souvent ces initiatives individuelles ou locales. En second lieu, une poignée d'enseignants et/ou chercheurs s'investissent dans la mission FC et ce, de manière ponctuelle et temporaire du fait de la concurrence des implications entre leurs missions d'enseignement, de recherche et d'administration. Troisièmement, le discours stratégique de l'établissement sur la FC est lui-même discret, faisant l'objet d'un affichage limité dans les documents institutionnels, et étant quasiment absent des débats et décisions des instances de l'établissement. [ABSTRACT FROM AUTHOR] |
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