Réarrangement du gène MYC et lymphomes B à grandes cellules : quand ? comment ?

التفاصيل البيبلوغرافية
العنوان: Réarrangement du gène MYC et lymphomes B à grandes cellules : quand ? comment ?
المؤلفون: Duval, C., Fontaine, J., Gazzo, S., Desormaux, P., Sujobert, P., Mosnier, I., Durieux, E., Ghesquieres, H., Sarkozy, C., Isaac, S., Traverse-Glehen, A.
المصدر: Annales de Pathologie; August 2017, Vol. 37 Issue: 4 p343-343, 1p
مستخلص: Les lymphomes B diffus à grandes cellules (LBDGC) comportant un réarrangement chromosomique du gène MYC représentent environ 10 % des LBDGC. Ils sont souvent réfractaires aux thérapeutiques standards et associés à un pronostic péjoratif. L’indication d’une étude cytogénétique par hybridation in situ en fluorescence (FISH) pour identifier ces cas n’est pas consensuelle. C’est pourquoi nous avons comparé 45 cas de LBDGC avec réarrangement du gène MYC (MYC+) à 45 cas sans réarrangement (MYC−) dans une étude rétrospective réalisée à partir des archives du service d’Anatomie Pathologique du Centre Hospitalier Lyon-Sud. Le réarrangement du gène MYC était détecté par technique de FISH à l’aide d’une sonde break-apart(SPEC MYC–Zytovision®). La présence du réarrangement était comparée aux données cliniques (âge, sexe, antécédent de lymphome folliculaire, localisation), morphologiques (type histologique, architecture, aspect en ciel étoilé, variante cytologique) et immunohistochimiques (phénotype centrofolliculaire ou post-germinatif, Ki67, BCL-2, BCL-6, MYC). Le phénotype était évalué par immunohistochimie selon l’algorithme de Hans et par technique de Reverse Transcriptase Multiplex Ligation-dependent Probe Amplification (RT-MLPA). Concernant la présentation clinique, il n’y avait pas de différence statistiquement significative entre les deux groupes. Une morphologie intermédiaire (lymphome de Burkitt/LBDGC) et une cytologie immunoblastique étaient plus fréquentes dans le groupe MYC+ (respectivement 20/45 cas, 44 % et 17/45, 38 %) que dans le groupe MYC- (8/45 cas, 18 % et 6/45, 13 %) (p<0,05). Le phénotype centrofolliculaire en immunohistochimie (CD10+ BCL6+) et la surexpression protéique de MYC (seuil de positivité à 40 %) étaient plus fréquents dans le groupe MYC+ (respectivement 34/45 cas, 76 % et taux moyen de MYC à 66 %) que dans le groupe MYC− (17/45 cas, 38 % et taux moyen à 32 %) (p<0,005). Avec une prévalence de 10 %, la valeur prédictive négative du seuil d’expression de MYC à 40 % est de 98 %. Il n’y a pas de différence statistiquement significative entre les deux groupes concernant le Ki67 et BCL-2. En conclusion, cette étude confirme que la présence d’un réarrangement du gène MYC est plus fréquente dans les formes de LBDGC de phénotype centrofolliculaire que non centrofolliculaire. La recherche du réarrangement paraît donc particulièrement utile dans les formes centrofolliculaires pour identifier les patients de moins bon pronostic. L’index de prolifération avec le Ki67 ne permet pas de guider la recherche du réarrangement. La recherche d’un réarrangement du gène MYC par FISH ne paraît pas nécessaire si moins de 40 % des cellules expriment la protéine mais doit être réalisée dans les autres cas.
قاعدة البيانات: Supplemental Index
الوصف
تدمد:02426498
DOI:10.1016/j.annpat.2017.06.023