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Thèse présentée sous la forme d'une "Thèse Article"; Objectif : étudier les apports respectifs et les corrélations de l’autopsie et du scanner post-mortem dans les traumatismes balistiques fatals.Matériels et Méthodes : étude descriptive rétrospective monocentrique sur 9 ans (2008-2017) incluant les cas de traumatismes balistiques fatals ayant bénéficié d’un scanner post-mortem en contraste spontané puis d’une autopsie. En plus des données démographiques, les principales données recueillies, à l’autopsie et au scanner, en aveugle l’un de l’autre, étaient le nombre de systèmes lésionnels, leur orientation et la distance à la sole plantaire des orifices d’entrée et sortie, le calibre des projectiles et les résidus de tir, un bilan lésionnel détaillé et la détection des épanchements.Résultats : initialement 225 cas ont été inclus, dont 158 dossiers complets analysés. L’âge moyen des victimes était de 41,5 ans et 93% des sujets étaient de sexe masculin. Le scanner et l’autopsie étaient concordants sur le nombre de systèmes lésionnels (CCI= 0,700), leur orientation (κ ≥ 0,925) et la distance à la sole plantaire des orifices d’entrée et de sortie (CCI≥ 0,993). Ils étaient non concordants concernant les résidus de tirs cutanés (κ = 0,278, autopsie supérieure) et la détection des épanchements (CCI= 0,293, scanner supérieur). Les limites du scanner étaient un positionnement des membres en dehors du champ d’acquisition et l’impossibilité de déterminer le calibre des projectiles de manière fiable. Certains défauts de concordance étaient liés à l’absence occasionnelle de mesures par l’autopsie, notamment la distance à la sole plantaire ou la quantification des épanchements.Conclusion : cette étude a permis de préciser les conditions de la complémentarité autopsie/scanner post-mortem en cas de traumatismes balistiques fatals. |
