Prévention de l’allo-immunisation anti-D: des années 1970 à l’avènement des immunoglobulines monoclonales ?

التفاصيل البيبلوغرافية
العنوان: Prévention de l’allo-immunisation anti-D: des années 1970 à l’avènement des immunoglobulines monoclonales ?
المؤلفون: Y. Brossard, B. Carbonne
المصدر: Revue de médecine périnatale. 5:208-212
بيانات النشر: Lavoisier, 2013.
سنة النشر: 2013
مصطلحات موضوعية: Gynecology, medicine.medical_specialty, business.industry, General Earth and Planetary Sciences, Medicine, business, General Environmental Science
الوصف: La prevention de l’allo-immunisation anti-D a ete mise en place en France au cours des annees 1970 avec un succes indiscutable. Les premiers protocoles, au debut de cette decennie, reposaient exclusivement sur la prevention lors de l’accouchement d’une femme RhD-negatif dont le nouveau-ne etait phenotype RhD-positif [1]. A partir de 1976, la prevention a ete elargie aux situations identifiees comme a risque d’hemorragie fœtomaternelle au cours de la grossesse. Ces situations sont resumees dans le Tableau 1. Ces mesures successives ont permis de passer d’un taux d’immunisations de 6 a 10/1000 grossesses chez les femmes RhD-negatif enceinte d’un fœtus RhD-positif avant 1970 a 1/1000 (0,5 a 2/1000) en 1995 [2,3]. La tres large diffusion de la prevention par immunoglobulines anti-D a l’accouchement et au cours de la grossesse en cas de situation a risque a donc permis de reduire pratiquement d’un facteur 10 le taux d’immunisations chez les femmes enceintes en une trentaine d’annees [1,4]. Les recommandations pour la pratique clinique (RPC) du CNGOF sur la prevention de l’allo-immunisation RhD de 2005 ont fait evoluer les pratiques vers la prevention systematique par injection d’immunoglobulines a 28 semaines d’amenorrhee (SA) [5]. Les etudes montrent en effet que des hemorragies fœtomaternelles totalement occultes peuvent survenir dans 4 % des grossesses au 1 trimestre, 12 % au 2 trimestre et 45 % au 3 trimestre [6,7]. Ces HFM occultes, echappant donc a la prevention ciblee, rendraient compte d’environ 25 a 50 % des echecs de la prevention bien conduite sur signes d’appel. Les essais randomises et les etudes comparatives non randomisees, colligees dans la meta-analyse de Chilcott et al. [8-10], comparant cette prevention ciblee a celle sur signes d’appel, sont en faveur d’une reduction des immunisations des 2/3 chez les primigestes (OR 0,33 [0,20-0,55]) et de 80 % toutes gestites confondues (OR 0,20 [0,13-0,29]). Cette meta-analyse estime qu’il faudrait traiter 278 femmes pour eviter une immunisation, qu’il faudrait en traiter 166 si le groupe RhD fœtal etait connu pendant la grossesse par genotypage non-invasif et qu’il faudrait traiter 5 790 femmes pour eviter un deces fœtal ou neonatal [10].
تدمد: 1965-0841
1965-0833
URL الوصول: https://explore.openaire.eu/search/publication?articleId=doi_________::286ffacd79a645a7dad300143e62993f
https://doi.org/10.1007/s12611-013-0260-6
حقوق: CLOSED
رقم الأكسشن: edsair.doi...........286ffacd79a645a7dad300143e62993f
قاعدة البيانات: OpenAIRE