Intérêt des réunions de concertation de pharmacie clinique

التفاصيل البيبلوغرافية
العنوان: Intérêt des réunions de concertation de pharmacie clinique
المؤلفون: F. Chast, O. Conort, Amal Rahal, Carla Borja Prats, Laura Harcouët, Marjorie Salles, F. Viguier, Chakib Benmelouka, Lilia Zerhouni, Juliette Raffin, Amélie Maire
المصدر: Le Pharmacien Hospitalier et Clinicien. 49:331-332
بيانات النشر: Elsevier BV, 2014.
سنة النشر: 2014
مصطلحات موضوعية: Pharmacology (medical)
الوصف: Introduction En 2014, notre groupe hospitalier compte 7 antennes pharmaceutiques beneficiant de la presence d’un pharmacien clinicien. Un pharmacien junior et 9 seniors assurent quotidiennement une prise en charge therapeutique optimisee et securisee pour 340 patients hospitalises. Des reunions de concertation de pharmacie clinique (RCPC) ont ete mises en place des 2012, facilitant la communication et la resolution des prises en charge therapeutiques les plus complexes. Ainsi, fin 2013, suite aux reevaluations successives par l’ANSM des medicaments torsadogenes, plusieurs reunions ont ete consacrees a l’etablissement d’une liste exhaustive comprenant des recommandations de bon usage. L’objectif de ce travail est d’evaluer l’impact de ces reunions sur la qualite de notre activite clinique. Materiels et methode Les interventions pharmaceutiques (IP) de janvier a septembre 2014 ont ete extraites de notre base Act-IP et comparees aux IP de 2013, suite a la diffusion et discussion sur les medicaments torsadogenes. Resultats et discussion Cinquante-six contre-indications et 5 associations deconseillees ont ete identifiees en 2014, contre 3 et 1 respectivement en 2013. En 2014, les services les plus concernes par ces interactions sont la medecine interne (38 %), la cardiologie (15 %), la cancerologie (15 %) et la rhumatologie (15 %). La moyenne d’âge des patients concernes est de 62 ans, avec un sexe ratio homme/femme de 0,79. Les 3 medicaments les plus frequemment en cause sont la domperidone (24 %), l’escitalopram (20 %) et l’amiodarone (17 %). 85 % des IP ont ete acceptees par les prescripteurs. Dans 7 % des cas, les patients etaient deja sortis. Pour les 8 % restant soit 5 cas, aucune alternative therapeutique n’a semble envisageable, la duree de l’association etait courte, le pharmacien a donc conseille le suivi de la kaliemie et de l’ECG qui etaient alors bien effectues quotidiennement. La mise en place de ce suivi rend donc ces situations acceptables, en milieu hospitalier. En 2014, sur les 52 IP acceptees, la prescription a ete modifiee dans 58 % des cas, un des medicaments torsadogenes a ete arrete dans 27 % des cas, la voie d’administration a ete changee dans 8 % des cas ou un suivi therapeutique a ete instaure pour les associations deconseillees, dans 8 % des cas. Les discussions et echanges entre pharmaciens cliniciens ont permis de definir une strategie therapeutique commune face au risque torsadogene et ceci peut expliquer le nombre important d’IP formulees en 2014. Les 3 medicaments frequemment retrouves pourraient etre des « traceurs », exigeant une vigilance plus importante sur les facteurs de survenue des torsades de pointes. Conclusion Bien que les medecins prescrivant au moyen d’un logiciel aient acces aux interactions, les pharmaciens interviennent frequemment sur les associations de medicaments torsadogenes, a risque important pour le patient. Entre 2013 et 2014, l’introduction de RCPC a permis d’harmoniser l’attitude des pharmaciens a l’egard du risque torsadogene. La multiplication par 15 du nombre d’IP entre 2013 et 2014 en est une illustration.
تدمد: 2211-1042
URL الوصول: https://explore.openaire.eu/search/publication?articleId=doi_________::a8abc580800a1ee460ba85173a8a730d
https://doi.org/10.1016/j.phclin.2014.10.063
حقوق: CLOSED
رقم الأكسشن: edsair.doi...........a8abc580800a1ee460ba85173a8a730d
قاعدة البيانات: OpenAIRE