High demand for HIV-services and extensive clinical guidelines force health systems in low-resource settings to dedicate resources to service delivery at the expense of other priorities. Simplifying services may reduce the burden on health systems and pre-antiretroviral therapy (ART) laboratory screening is among the services under consideration for simplification.We assessed the frequencies of conditions linked to ART toxicities among 34,994 adult, ART-naïve patients with specimens referred to the RETRO-CI laboratory in Abidjan, Côte d'Ivoire between 1998 and 2017. Screening included tests for serum creatinine, alanine aminotransferase (ALT) and haemoglobin (Hb) to identify renal dysfunction (estimated glomerular filtration rate 50 mL/min), hepatic abnormalities (ALT 5× upper limit of normal) and severe anaemia (Hb 6.5 g/dL), respectively. We considered screening results across four eras and identified factors associated with the conditions in question.The prevalence of renal dysfunction, hepatic abnormalities and severe anaemia were largely unchanged over time and just 8.4% of patients had any of the three conditions. Key factors associated with renal dysfunction and severe anaemia were age 50 years (adjusted odds ratio (aOR): 2.53; 95% confidence interval (CI): 2.19-2.92; P 0.001) and CD4 100 cells/µl (aOR: 2.57; 95% CI: 2.30-2.88; P 0.001).The relative infrequency of conditions linked to toxicity in Côte d'Ivoire supports the notion that simplification of pre-ART laboratory screening may be undertaken with limited negative impact on identification of adverse events. Targeted screening may be a feasible strategy to balance detection of conditions associated with ART toxicities with simplification of services.La forte demande de services VIH et les directives cliniques détaillées obligent les systèmes de santé des pays à faibles ressources à consacrer des ressources à la prestation de services au détriment d'autres priorités. La simplification des services peut réduire la charge pesant sur les systèmes de santé et les analyses de laboratoire avant la thérapie antirétrovirale (ART) fait partie des services envisagés pour la simplification. MÉTHODES: Nous avons évalué la fréquence des conditions liées aux toxicités dues à l’ART chez 34.994 patients adultes naïfs pour l’ART avec des échantillons référés au laboratoire RETRO-CI à Abidjan, en Côte d'Ivoire entre 1998 et 2017. Les analyses comprenaient les tests de créatinine sérique, d'alanine aminotransférase (ALT) et d’hémoglobine (Hb) pour identifier respectivement la dysfonction rénale (débit de filtration glomérulaire estimé50 mL/min), les anomalies hépatiques (ALT5x la limite supérieure normale) et l'anémie sévère (Hb6,5 g/dL). Nous avons examiné les résultats des analyses sur quatre époques et identifié les conditions associées aux conditions en question. RÉSULTATS: La prévalence de la dysfonction rénale, des anomalies hépatiques et de l'anémie sévère est restée largement inchangée au fil du temps et seulement 8,4% des patients présentaient l'une des trois conditions. Les facteurs clés associés à la dysfonction rénale et à l'anémie sévère étaient l'âge50 ans (odds ratio ajusté (aOR): 2,53; intervalle de confiance (IC) à 95%: 2,19 à 2,92; p0,001) et les CD4100 cellules/µl (aOR: 2,57; IC95%: 2,30 à 2,88; P0,001).La relativement faible fréquence des conditions liées à la toxicité en Côte d'Ivoire soutient la notion selon laquelle une simplification des analyses de laboratoire pré-ART peut être entreprise avec un impact négatif limité sur l'identification des événements adverses. Le ciblage des analyses peut être une stratégie réalisable pour aligner la détection des conditions associées aux toxicités ART à la simplification des services.
