À la Renaissance, l’usage du manège se généralise. Très rapidement, cet écrin abritant du regard extérieur la noblesse à l’exercice, équipe les écoles militaires, les casernes de cavalerie et devient l’outil indispensable que l’on connaît dans les centres équestres. Si les écuries ont déjà donné lieu à de nombreux travaux de recherche, jamais les manèges n’ont été véritablement étudiés. Certains de ces bâtiments sont parvenus jusqu’à nous. Ces lieux de mémoire de la culture équestre sont rarement protégés au titre des inscrits au patrimoine. En les répertoriant, il s’agit de tenter d’éclairer leur développement sur le territoire, la diversité de leur architecture, des structures qui les accueillent (casernes, châteaux, fermes, haras, abbayes…), leur état (certains n’existent plus que sur le papier des archives) etc. C’est l’objectif de l’étude que nous menons sous l’égide de l’École nationale d’équitation et de la Direction générale des patrimoines. During the Renaissance, the use of the « manège » (indoor riding hall) spreads itself. Quickly, this casket which shelters the exercising nobility equips military schools, cavalry barracks, and becomes the essential tool we know in all horse schools. If stables have already been the topic of numerous researches, the “manèges” have never really been studied. Some of these buildings still exist. These places of the equestrian culture memory are rarely registered as protected patrimony. Listing them is the way to try to shed their expansion on the territory, the range of their architecture, and the facilities which welcome them (barracks, castles, farms, stud farms, abbeys…), their condition (some do not exist anymore except on the records papers) etc. This is the goal of this research done under the aegis of the École nationale d’équitation (National riding school of Saumur) and the Direction générale des patrimoines (The National heritages direction).