Jardin Saint-Vincent : Rapport de diagnostic : Embrun, Hautes-Alpes, Provence-Alpes-Côte d'Azur

التفاصيل البيبلوغرافية
العنوان: Jardin Saint-Vincent : Rapport de diagnostic : Embrun, Hautes-Alpes, Provence-Alpes-Côte d'Azur
المؤلفون: Richier, Anne, Bouttevin, Corinne, Thomas, Nicolas, Weydert, Nicolas, Abel, Véronique, Gillot, Isabelle, Parent, Florence
المساهمون: Anthropologie bio-culturelle, Droit, Ethique et Santé (ADES), Aix Marseille Université (AMU)-EFS ALPES MEDITERRANEE-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), Laboratoire de Médiévistique Occidentale de Paris (LAMOP), Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (UP1)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Institut de Biologie Valrose (IBV), Université Nice Sophia Antipolis (1965 - 2019) (UNS), COMUE Université Côte d'Azur (2015-2019) (COMUE UCA)-COMUE Université Côte d'Azur (2015-2019) (COMUE UCA)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Côte d'Azur (UCA), Institut national de recherches archéologiques préventives - Centre de recherches archéologiques de Marseille (Inrap, Marseille), Laboratoire d'Archéologie Médiévale et Moderne en Méditerranée (LA3M), Aix Marseille Université (AMU)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Inrap Midi-MED
المصدر: Inrap Midi-MED. 2022, 1 vol. (111 p.)
بيانات النشر: HAL CCSD, 2022.
سنة النشر: 2022
مصطلحات موضوعية: céramologie, cercueil, [SHS.ARCHEO]Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory, mur, datation isotopique, fondation de bâtiment, canon (arme), sépulture, faune, jardin, four de bronzier, pégau, céramique moderne, botanique, mur d'enceinte, tombe en pleine terre, artisanat, anthropologie, anthracologie, céramique médiévale, édifice religieux, métallographie, objet métallique, église, abside, Embrun, radiocarbone, tombe en coffre, photogrammétrie
الوصف: Le diagnostic archéologique réalisé dans le jardin Saint-Vincent à Embrun, a été motivé par la position de la parcelle en plein centre ancien, mais également par la découverte fortuite d’os humains lors de l’installation d’un tuyau d’alimentation d’eau. Un premier grand sondage a été ouvert dans le secteur nord-est du jardin, correspondant à l’emplacement présumé de l’abside de l’ancienne église Saint-Vincent. Sous environ 1 m de terre végétale et de remblais homogènes sont apparues les fondations du mur d’abside semi-circulaire de l’église, installées directement sur le substrat en place, correspondant à une terrasse alluviale de poudingue. De part et d’autre de ce mur, des sépultures ont été découvertes, les plus anciennes en coffre de dalles, dont l’une contenait un pégau (permettant une datation entre le XIe et le XIIe siècle) et d’autres en pleine terre ou en cercueil, datant de l’époque moderne. Au total huit sépultures ont pu être fouillées, documentées et prélevées et sept autres ont été prélevées pour étude. Au centre de l’abside, à l’emplacement présumé de la table d’autel, un four bien conservé a été découvert. Seule la chambre de chauffe a pu être dégagée, jusqu’à une voûte en place. Construite en briques, celle-ci est de forme carrée, de 1,60 m de côté et sa profondeur conservée est de 2,50 m. L’étude précise du four par un spécialiste, ainsi que des analyses de composition du métal, ont permis de déterminer qu’il s’agissait d’un four à réverbère, destiné à couler de grosses pièces en alliage cuivreux, vraisemblablement des canons. Concernant sa datation, peu de mobilier datant a été découvert, mais la présence de quelques tessons dans le comblement d’abandon ainsi qu’une datation radiocarbone menée sur des charbons au fond de la chambre de chauffe permettent de l’attribuer à la période moderne, plus précisément entre la fin du XVe siècle et le milieu du XVIIe siècle. La présence d’un four de cette période à l’intérieur d’une église fonctionnant au moins jusqu’au début du XVIIIe siècle, comme l’indiquent les sources d’archives, est donc étonnante et doit être rattachée au contexte historique de la ville. L’église Saint-Vincent, comme toutes les autres d’Embrun, a été désacralisée dans le cadre de l’occupation protestante de la ville à la fin du XVIe siècle, et aurait alors servi de « magasin à poudre ». Dès lors, il semble que la construction du four puisse avoir eu lieu durant cette période troublée de l’histoire d’Embrun, avant son abandon et la reprise des fonctions curiales de la chapelle dans la première moitié du XVIIe siècle. Deux autres sondages de faible ampleur ont été pratiqués rapidement en fin d’opération. Le premier, situé près de l’entrée du jardin, qui avait pour but de documenter la position et l’état de conservation du mur sud de l’édifice religieux. Celui-ci a été découvert à 50 cm sous le niveau de sol actuel, et permet de proposer une largeur précise de l’édifice, le mur nord du jardin reprenant vraisemblablement le mur originel. Le second petit sondage a été réalisé à proximité de l’angle nord-ouest du jardin, près de l’emplacement du tuyau d’eau ayant occasionné la découverte des restes osseux humains. Il a livré des os humains épars contenus dans un remblai apparaissant 40 cm plus bas que le niveau de sol actuel.
اللغة: French
URL الوصول: https://explore.openaire.eu/search/publication?articleId=od______3430::ec64dd1d2383c923f7bf7277d5400fc7
https://hal.science/hal-04135916
رقم الأكسشن: edsair.od......3430..ec64dd1d2383c923f7bf7277d5400fc7
قاعدة البيانات: OpenAIRE