Entre pressions anthropiques et marines, l’érosion côtière autour de la ville de Kribi, Cameroun

التفاصيل البيبلوغرافية
العنوان: Entre pressions anthropiques et marines, l’érosion côtière autour de la ville de Kribi, Cameroun
Between anthropogenic and marine pressures, coastal erosion around the city of Kribi, Cameroon
المؤلفون: Mbevo Fendoung, Philippes, Hubert, Aurelia
المساهمون: ULiège - Université de Liège, sponsor
سنة النشر: 2019
مصطلحات موضوعية: érosion côtière, pressions anthropiques et marines, Kribi, coastal erosion, anthropogenic and marine pressures, Physical, chemical, mathematical & earth Sciences :: Earth sciences & physical geography, Physique, chimie, mathématiques & sciences de la terre :: Sciences de la terre & géographie physique
الوصف: Dans sa vision à l’horizon 2035, le gouvernement camerounais entend construire son économie au rang des économies intermédiaires. Pour ce faire, il se concentre sur la construction d’infrastructures majeures et Kribi joue un rôle central dans cette initiative avec notamment l’autoroute Kribi-Edéa et le port en eau profonde de Kribi. Comme pour toute structure de port maritime, la construction du port de Kribi en 2015 a eu un impact important sur le littoral et a entraîné une érosion côtière importante. La digue de protection du port a été construite sur la trajectoire de la dérive côtière, ce qui crée des situations d’aggradation en aval mais d’érosion côtière en amont. En outre, le développement de Kribi a donné lieu à l’extension des plantations agro-industrielles de SOCAPALM et HEVECAM. Tout cela contribue à l’affaiblissement de l’environnement côtier à la fragilité de son écologie.Une étude antérieure de Tchindjang et al. (2019) a déjà montré qu’il y avait des changements côtiers importants au Cameroun. Ils se produisent principalement à l’embouchure des grandes rivières (Lobé, Nyong et Ntem), mais aussi à des endroits où l’amplitude des marées et la vitesse des vagues sont importantes. Globalement, les zones de couverture côtière avancée entre 1973 et 2007 ont une superficie moyenne de 4 081 400 m2 représentant 45 % de la dynamique totale. En revanche, il existe une dynamique régressive correspondant au retrait linéaire côtier qui affecte principalement les secteurs concaves de la côte, composés principalement de roches ou de sédiments meubles. Entre 1973 et 2007, il s’agissait d’une surface moyenne de 4 949 550 m2 représentant 55 % de la dynamique totale. Le recul des côtes peut être amplifié et accéléré par les activités humaines, tout en constituant une menace pour les investissements et les constructions localisées sur le littoral et pour la biodiversité in situ, en dépit des travaux de protection qui peuvent y être construits.Le but de cette recherche est d’analyser la dynamique de la côte kribienne entre 2000 et 2019, de mettre en évidence les facteurs amplificateurs et de quantifier les zones d’accumulation et de recul des zones côtières. L’approche méthodologique articule deux approches: (i) une analyse par télédétection visant à étudier la dynamique de l’utilisation des sols et du littoral entre 2000 et 2019, à l’aide d’images satellite de type Lansdat et sentinelle. Les images ont une résolution spatiale qui varie de 10 à 15 m. Une analyse statistique de l’évolution de la démographie et des surfaces imperméabilisées. (ii) L’outil Digital Shorline Analysis System (DSAS) est utilisé pour modéliser la cinématique côtière. Comme prévu, le niveau de régression du littoral sera connu, ainsi que l’état de l’occupation du sol et ses implications sur la dynamique côtière.
نوع الوثيقة: conferencePaper
اللغة: French
Relation: 6eme Colloque de l’Association francophone de géographie physique (AFGP) « La géographie physique et la gestion des risques et des catastrophes », Arlon, Belgique (19-21/09/2019)
URL الوصول: https://orbi.uliege.be/handle/2268/239652
حقوق: info:eu-repo/semantics/openAccess
رقم الأكسشن: edsorb.239652
قاعدة البيانات: ORBi