دورية أكاديمية

Strategies d'allocation des ressources et sex-ratio chez les espèces vegetales dioiques: exemple du Rumex acetosella L. (Polygonacées) et comparaison avec d'autres espèces

التفاصيل البيبلوغرافية
العنوان: Strategies d'allocation des ressources et sex-ratio chez les espèces vegetales dioiques: exemple du Rumex acetosella L. (Polygonacées) et comparaison avec d'autres espèces
Alternate Title: Resource allocation and sex ratio in dioecious plant species: the case of Rumex acetosella (Polygonaceae) and comparison with other diocious species
المؤلفون: Escarré, Josep, Houssard, Claudié, Lacoste, Alain
المصدر: Acta Botanica Barcinonensia; 1998: Vol.: 45; p. 323-343
Publication Status: published
بيانات النشر: Universitat de Barcelona, 1998.
سنة النشر: 1998
الوصف: Les changements de sex-ratio (nombre de pieds males sur nombre de pieds femelles) chez les espèces dioïques pourraient refléter des contraintes au niveau de l'allocation des ressources aux structures de maintien ou a la reproduction qui affecteraient de manière privilégiée l'un des deux sexes, souvent le sexe femelle. Nous avons comparé les résultats publiés dans la littérature sur des espèces dioïques a ceux que nous avions obtenu avec Rumex acetosella L. (Polygonacées), une espèce dioïque présente dans des successions après abandon des cultures, dans deux sites a 30 km au sud de Paris. En début de succession (6 mois à 1 an d’abandon) le nombre de pieds florifères des deux sexes est sensiblement équivalent ou bien il y a une légère prédominance des femelles. A partir de 4 ans et jusqu'a 15 ans d'abandon (l’espece n’est pas présente au delà de 15 ans}, le sex-ratio devient de plus en plus biaisé en faveur des individus males. La raison de la disparition des femelles est l’investissement élevé dans la production de fruits, qui se fait au détriment de leur multiplication végétative, rendant les individus de moins en moins compétitifs face à la fermeture progressive du milieu. Les individus males qui investissent uniquement dans la floraison résistent mieux al' augmentation de la compétition interspécifique d'ou leur prédominance dans les stades âgés. L’analyse bibliographique montre que chez d’autres espèces l’excès des males est aussi une situation courante dans les communautés végétales. Cependant il existe des cas ou les femelles par leur meilleure efficacité photosynthétique ou par une plus longue saison de croissance peuvent supporter le coût élevé de la fructification sans être trop pénalisées. Il apparaît aussi que l’évolution vers un dimorphisme sexuel semble favorisée par des conditions soit extrêmes soit a la limite de l’aire de l’espèce.
Biased sex ratios (Males/Females) of adult flowering individuals of dioecious plant species may be the result of a trade-off in resource allocation between growth and reproduction. Differences between the two sexes in their energetic costs of sexual reproduction may lead to a greater mortality or reduced vegetative growth of females. Published sex ratios of dioecious species were compared to the results of a study of natural populations of Rumex acetosella (Polygonaceae) along a successional gradient of old fields differing in their date since abandonment, in two sites 30 km south of Paris (France). In early successional stages (from 6 months to 1 year after abandonment) sex ratios of flowering individuals were near unity or with a slight predominance of females. In fields 4 years after abandonment there was an increase in the proportion of male ramets and after 15 years the sex ratio was significantly male-biased. Experimental results showed that male-biased sex ratios in old successional stages may be linked to a greater cost of flowering in female plants than in male plants, such that the allocation of resources to vegetative propagation in females is reduced following flowering. Therefore female individuals less competitive than males will decline in abundance as succession proceeds. A literature survey showed that male-biased sex ratios are rather common in natural populations of dioecious plant species. However there were some examples where female plant species showed higher photosynthetic efficiency or larger growth periods than males, the trade-off between growth and reproduction disappeared or was greatly reduced and sex ratios were female biased. Finally it appears that the evolution towards sexual dimorphism is increased by harsh ecological conditions or in the boundary of species range.
نوع الوثيقة: article
وصف الملف: application/pdf
اللغة: Catalan; Valencian
تدمد: 2340-5023
0210-7597
Relation: https://www.raco.cat/index.php/ActaBotanica/article/view/59574/101169
URL الوصول: https://www.raco.cat/index.php/ActaBotanica/article/view/59574
رقم الأكسشن: edsrac.59574
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