دورية أكاديمية

Voicing Inarticulate Childhoods in Troubled Times: Barry Hines’s A Kestrel for A Knave (1968), James Kelman

التفاصيل البيبلوغرافية
العنوان: Voicing Inarticulate Childhoods in Troubled Times: Barry Hines’s A Kestrel for A Knave (1968), James Kelman
Les voix des enfances sans voix dans la fiction contemporaine britannique : A Kestrel for a Knave (1968) de Barry Hines, Kieron Smith, Boy (2008) de James Kelman et Pigeon English (2011) de Stephen Kelman
المؤلفون: Letissier, Georges
المصدر: Études britanniques contemporainesOpenAIRE.
بيانات النشر: Presses universitaires de la Méditerranée, 2017-12-04.
سنة النشر: 2017
مصطلحات موضوعية: vies ordinaires, vies précaires, les sans voix, combat pour la reconnaissance, « Eux et nous », répression linguistique, voix dissonantes, pragmatique du discours, catachrèse performative, dépossession, ordinary lives, precarious lives, voicelessness, struggle for recognition, ‘them and us’, linguistic repression, dissonant voices, speech pragmatics, performative catachresis, dispossession
الوصف: In his study on ordinary lives, precarious lives, French philosopher Guillaume Le Blanc alludes to the paradoxical necessity of finding a voice for the voiceless. Social vulnerability is synchronous with linguistic vulnerability so that precarious lives are sanctioned by inarticulacy. By selecting novels dealing with the hard and/or humdrum circumstances of growing up in dire straits, this paper examines how three novelists (Barry Hines, James Kelman and Stephen Kelman) have attempted to tackle the question of vocal and tonal authenticity. Barry Hines often claimed that in his stories he shunned the sophistication of literary experimentalism. To his metonymic logic can be opposed James Kelman’s raw, unmediated transcription of the long-winded monologue of a Glaswegian boy in the 1950s. Stephen Kelman, for his part, chose an eleven-year old boy recently arrived from Ghana in Pigeon (pidgin) Pigeon (pidgin) English published in 2011.
Dans son étude sur les vies ordinaires, les vies précaires, le philosophe français Guillaume Le Blanc fait allusion à la nécessité paradoxale pour les « sans voix » de trouver une voix. La vulnérabilité sociale va de pair avec la vulnérabilité linguistique, de sorte que les vies précaires se voient privées de formes d’expression verbale. En sélectionnant des romans présentant des enfants confrontés à l’épreuve de devoir grandir dans le dénuement et l’adversité de vie sans perspective, cet article contraste les démarches de trois romanciers (Barry Hines, James Kelman et Stephen Kelman) qui s’efforcent de résoudre la question de l’authenticité de la voix et d’expressivité orale. Barry Hines a souvent répété que dans ses fictions il se tient à l’écart des démarches expérimentales. À cette démarche qui privilégie les logiques métonymiques peut être opposée la tentative faite par James Kelman de transcrire le discours cru et intarissable d’un enfant de Glasgow dans les années cinquante. Quant à Stephen Kelman il choisit comme personnage principal un garçon de onze ans récemment arrivé du Ghana dans un roman dont le titre anglais Pigeon English porte déjà de manière programmatique les inflexions multiples d’une langue diasporique.
نوع الوثيقة: Article
اللغة: English
تدمد: 1168-4917
2271-5444
Relation: http://journals.openedition.org/ebc/basictei/3832; http://journals.openedition.org/ebc/tei/3832
DOI: 10.4000/ebc.3832
URL الوصول: http://journals.openedition.org/ebc/3832
رقم الأكسشن: edsrev.2CA6192D
قاعدة البيانات: Openedition.org
الوصف
تدمد:11684917
22715444
DOI:10.4000/ebc.3832