دورية أكاديمية

L’art du cameo onirique dans Les minutes noires de Martín Solares

التفاصيل البيبلوغرافية
العنوان: L’art du cameo onirique dans Les minutes noires de Martín Solares
El arte del cameo onírico en Los minutos negros de Martín Solares
المؤلفون: Benmiloud, Karim
المصدر: AméricaOpenAIRE.
بيانات النشر: Presses Sorbonne Nouvelle, 2014-03-01.
سنة النشر: 2014
وصف مادي: 25-35
مصطلحات موضوعية: référent contemporain, autofiction, intertextualité narrative, imaginaire, cinéma, chanson et récit, referente contemporáneo, autoficción, intertextualidad narrativa, imaginario, cine, canción y relato
الوصف: Comme auteur de romans policiers, l'écrivain mexicain Martín Solares s'inscrit à la fois dans le désir de restituer une image de la vie mexicaine contemporaine et dans la continuité de ce sous-genre littéraire. Son roman Les minutes noires se donne un cadre imaginaire mais le lecteur a beau jeu d'y retrouver des données propres à la biographie de l'auteur. Le crime qui constitue le nœud de l'intrigue, assassinats en série de petites filles dans une région du Mexique, est lui-même dérivé d'un authentique fait criminel.L'étude du récit fait ressortir une réflexion sur la tradition littéraire de l'enquête policière et souligne la volonté de l'auteur d'estomper la frontière entre fiction et réalité. Martín Solares joue de l'écriture réaliste contemporaine : personnages réels (notamment le criminologue Alfonso Quiroz Cuarón, figures littéraires ou du cinéma comme A. Hitchcock), lieux caractérisés, anecdotes connues dans des représentations du Mexique des années 1970. La fictionnalisation du réel s'apparente aux images du rêve par la part de souvenir que l'écrivain y incorpore, mi-fantastique, mi-onirique, emboîtements méta-fictionnels comme l'évocation d'un chanteur de cumbia. D'autres enchâssements introduisent des Ovnis, des Martiens ou des figures d'aventures en vidéo.Le « roman du crime » proposé par Martín Solares emprunte donc à des registres et à des genres divers, et en particulier à toute une littérature et un cinéma de série B ou Z, avec lesquels il joue avec un plaisir évident.
Como autor de novelas policiales, el escritor mexicano Martin Solares se inscribe a la vez en el deseo de restituir una imagen de la vida mexicana contemporánea y en la continuidad de este subgénero literario. Su novela Los minutos negros se proporciona un marco imaginario pero el lector no tarda en hallar datos propios de la biografía del autor. El crimen que constituye el meollo del argumento, los asesinatos en serie de unas niñas en una región de México, se deriva de un auténtico caso criminal. El estudio del relato pone de relieve una reflexión sobre la tradición literaria de la investigación policial y subraya la voluntad del autor de difuminar las fronteras entre ficción y realidad. Martín Solares juega con la escritura realista contemporánea: personajes reales (en especial el criminólogo Alfonso Quiroz Cuarón, o figuras literarias y del cine como Alfred Hitchcock), lugares caracterizados, anécdotas conocidas en la representación del México de los setenta. La ficcionalización de lo real se asemeja a las imágenes del sueño debido a la parte de recuerdo que el escritor integra en la trama, fantástica a medias, onírica a medias, interpolaciones metaficcionales como la evocación de un cantante de cumbias. Otras interpolaciones introducen Ovnis, marcianos o figuras de juegos videos. La novela del crimen que propone Martin Solares pide prestados sus elementos a registros y géneros muy diversos, y en especial a toda una literatura y un cine de serie B o Z, con los cuales juega y se divierte con obvio placer.
نوع الوثيقة: Article
اللغة: French
تدمد: 0982-9237
2427-9048
Relation: http://journals.openedition.org/america/basictei/609; http://journals.openedition.org/america/tei/609
DOI: 10.4000/america.609
URL الوصول: http://journals.openedition.org/america/609
رقم الأكسشن: edsrev.36636E27
قاعدة البيانات: Openedition.org
الوصف
تدمد:09829237
24279048
DOI:10.4000/america.609