دورية أكاديمية

« L’Autre » juif américain : l’emprunt lexical au yiddish dans l’anglais américain des films de Woody Allen, un enjeu pour le doublage

التفاصيل البيبلوغرافية
العنوان: « L’Autre » juif américain : l’emprunt lexical au yiddish dans l’anglais américain des films de Woody Allen, un enjeu pour le doublage
المؤلفون: Brisset, Frédérique
المصدر: LexisOpenAIRE.
بيانات النشر: Université Jean Moulin - Lyon 3, 2016-04-12.
سنة النشر: 2016
مصطلحات موضوعية: loan words, American English, Yiddish, cinema, Allen (Woody), translation, dubbing, emprunt, anglais américain, cinéma, traduction, doublage
الوصف: Si Allen est considéré comme l’héritier des grands burlesques américains, dont les Marx Brothers, il est comme ces derniers l’incarnation d’une tradition d’humour juif. Sa judéité, certes plus culturelle que religieuse, se traduit notamment par l’autodérision appliquée à ses alter ego, qui renvoient le plus souvent à la tradition du Schlemiel, et implique l’utilisation récurrente d’emprunts lexicaux au yiddish.Ceux-ci sont majoritairement intégrés par les locuteurs américains car l’apport linguistique du yiddish à l’anglo-américain et son influence dépassent largement le cercle de la communauté juive des États-Unis. Cet impact est dû à une présence massive dans le monde du spectacle et des media et à la facilité d’intégration lexicale et syntaxique du yiddish dans la langue américaine de par leur filiation germanique commune. Au-delà des motivations technique et sociolinguistique habituelles de l’emprunt, une motivation expressive spécifique se dégage de leur usage, car nombre d’entre eux connu une extension sémantique en intégrant le lexique anglo-américain. Cette donnée, ainsi que la charge culturelle qu’ils portent impliquent des problèmes spécifiques lors de leur transfert dans une tierce langue, comme on peut le voir dans les versions doublées en français des films de Woody Allen.
Woody Allen is considered the heir to the greatest American burlesque artists, first of all the Marx Brothers, for he embodies a Jewish humor tradition, as they also do. His Jewishness is more cultural than religious, as can be seen in the self-derision applied to his own alter egos, clear references to the traditional Schlemiel character. It also implies the repeated borrowing of Yiddish words.Those loan words are largely assimilated by American speakers, since the linguistic contribution from Yiddish to American English and its influence widely outgrows the Jewish American circle. This impact can be ascribed to a massive Jewish presence in the media and entertainment industries, and to the easy transfer process from Yiddish to American English due to their common German origin. But far beyond the usual technical or cultural reasons for borrowing, Yiddishisms often have an affective aim in speech, due to specific lexical shifts which occur while these loan words are integrating the American language. This and the cultural connotations they bear imply special difficulties when translated into a third language, as can be seen in the French dubbed versions of Allen’s films.
نوع الوثيقة: Article
اللغة: French
تدمد: 1951-6215
Relation: http://journals.openedition.org/lexis/basictei/679; http://journals.openedition.org/lexis/tei/679
DOI: 10.4000/lexis.679
URL الوصول: http://journals.openedition.org/lexis/679
رقم الأكسشن: edsrev.3CCB022F
قاعدة البيانات: Openedition.org
الوصف
تدمد:19516215
DOI:10.4000/lexis.679