دورية أكاديمية

Que signifient nos perceptions ? Locke, l'anamorphose et le miroir

التفاصيل البيبلوغرافية
العنوان: Que signifient nos perceptions ? Locke, l'anamorphose et le miroir
What is the meaning of our perceptions? Locke, the mirror and the anamorphosis
المؤلفون: Vinciguerra, Lucien
المصدر: MethodosOpenAIRE.
بيانات النشر: Savoirs textes langage - UMR 8163, 2016-03-18.
سنة النشر: 2016
مصطلحات موضوعية: perception, secondary qualities, substance, Locke, direct realism, empirism, sense data, sign, anamorphosis, qualités secondes, réalisme direct, empirisme, signe, anamorphose, Grèce antique, Hobbes, intellect (Nous), intelligence, Leibniz, Foucault, Malebranche, Montaigne, noétique, philosophie ancienne, noos, nous
الوصف: La théorie lockienne de la perception a été lue tantôt comme une forme de représentationnalisme, tantôt comme relevant d'un réalisme direct n'impliquant pas d'entité intermédiaire entre l'esprit et les choses. Cet article entreprend de clarifier cette question à partir des analyses de l'Essai sur la distinction et la confusion des idées. Celles-ci interrogent à la fois la nature de l'idée comme image et le fait qu'elle n'est déterminée que lorsque l'esprit lui donne un nom. Pour faire comprendre ce dernier point, Locke utilise la métaphore de l'anamorphose en peinture, et plus particulièrement de l'anamorphose cylindrique. En reliant cette métaphore aux théories de la perspective du XVIIe siècle, à la camera obscura de l'esprit, et enfin à l'optique du XVIIe siècle, l'article parvient à plusieurs conclusions. Faire de l'idée une image ne conduit jamais Locke à voir en elle un objet qui s'interpose entre l'esprit et les choses. Une idée comme celle de sense data est étrangère à sa pensée. Si Locke ne met jamais en doute la réalité du monde extérieur, c'est que pour lui l'idée nous donne d'emblée accès à une extériorité, qu'il s'agit de déterminer. Enfin, la perception lockienne ne relève pas d'un modèle sémantique dont l'origine serait à trouver dans Descartes et qui préparerait celui de l'empirisme du XVIIIe siècle, faisant de l'idée un signe. Elle se rapprocherait plutôt, paradoxalement, de l'idée austinienne du silence des sens.
Locke’s theory of perception has been considered sometimes as a kind of representationalism (Thomas Reid, Michael Ayers), and sometimes as a special case of direct realism (John Yolton, Peter Alexander). The present article aims to clarify this problem through a reading of Locke’s analysis of distinct and confused ideas in the Essay. The distinction of ideas involves both the nature of the idea as image, and the name by which I call this image. In Book II, Chapter 29, Locke utilizes the metaphor of anamorphosis in painting in order to illustrate the occasioning of confused ideas. This article analyses the meaning of this metaphor in connection with theories of perspective and optics in the 17th century. It reaches the following conclusions: The idea is an image, but it is not for Locke an intermediary between the mind and the world that separates them. The notion of sense data is foreign to Locke’s philosophy. If Locke had no doubts about the existence of the external world, it is because for him ideas of perception provide direct access to some indeterminate externality. Thus, Locke’s theory of perception is closer to the Austinian idea of the silence of the senses than to the empiricism of the 18th century.
نوع الوثيقة: Article
اللغة: French
تدمد: 1626-0600
1769-7379
Relation: http://journals.openedition.org/methodos/basictei/4616; http://journals.openedition.org/methodos/tei/4616
DOI: 10.4000/methodos.4616
URL الوصول: http://journals.openedition.org/methodos/4616
رقم الأكسشن: edsrev.40D16B79
قاعدة البيانات: Openedition.org
الوصف
تدمد:16260600
17697379
DOI:10.4000/methodos.4616