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Finances et politique au siècle des Lumières

التفاصيل البيبلوغرافية
العنوان: Finances et politique au siècle des Lumières
Finance and politics in the Age of Enlightenment. L’Averdy’s ministry, 1763-1768
Finanzas y políticas en el Siglo de las Luces. El ministerio de L’Averdy, 1763-1768
المؤلفون: Félix, Joël
المصدر: Institut de la gestion publique et du développement économiqueOpenAIRE.
بيانات النشر: Institut de la gestion publique et du développement économique, 2013-03-29.
سنة النشر: 2013
وصف مادي: XIV-559
مصطلحات موضوعية: KCZ, Economics, History, histoire économique et financière, Louis XV, Lumières, finances, economic and financial history, historia económica y financiera
الوصف: La nomination, à la fin de l’année 1763, d’un magistrat du parlement de Paris au contrôle général des finances eut les caractères d’une petite révolution. Effrayés de voir « le loup entrer dans la bergerie », les commis des bureaux ministériels furent consternés à la nouvelle du choix de L’Averdy. N’était-il pas à redouter que cet homme de 39 ans, qui venait de supprimer l’ordre des jésuites en France et de négocier avec le gouvernement le principe d’une participation des parlements à la politique générale, ne diminuât encore l’autorité du roi et de ses ministres ? Le nouveau contrôleur général n’allait-il pas donner le dernier coup de poing à une monarchie au bord de la banqueroute et dont les principes traditionnels étaient remis en cause par les parlements, les économistes, les philosophes et les pamphlétaires ? Ces craintes, qui allaient justifier huit ans plus tard le coup de force du chancelier Maupeou contre les parlements, étaient illusoires. Si L’Averdy fut appelé au ministère par Louis XV, c’était pour que le nouveau venu fasse usage de son crédit auprès des cours de justice et apporte ainsi à l’État royal les moyens d’entreprendre une série de réformes difficiles que demandaient depuis longtemps les experts du gouvernement, que réclamait l’opinion publique et que la déroute de la guerre de Sept Ans invitait à ne plus différer. Ce livre se propose d’étudier, à travers l’action et la pensée d’un magistrat devenu ministre, les conflits que suscitèrent, entre la fin de la guerre de succession d’Autriche (1749) et la banqueroute de l’abbé Terray (1770), la question de la modernisation des structures économiques et politiques de la monarchie absolue.
The appointment at the end of 1763 of a Judge from the Parlement de Paris [Paris Supreme Judicial and Administrative Court] to the Office of the Controller-General of Finances was something of a minor revolution. Appalled at the prospect of the ‘wolf entering the sheepfold’, the administrators at the ministerial offices were dismayed when they heard the news that L’Averdy had been chosen. Was it not to be feared that this man of 39, who had just expelled the Jesuits from France and had just negotiated with the government the agreement in principle that the Parlements would play a part in public policy, would further diminish the authority of the King and his ministers? Would not the new Controller-General deal the final death blow to a monarchy that was on the verge of bankruptcy and whose traditional principles were being challenged by the Parlements, economists, philosophers and pamphleteers? Those fears, which eight years later were to be used to justify the bloodless coup by Chancellor Maupeou against the Parlements, were illusory. If L’Averdy was appointed to the ministry by Louis XV, it was for the newcomer to make use of his standing with the courts of justice and thus provide the monarchy with the means of carrying out a series of difficult reforms which government experts had been advocating for a long time, which public opinion was calling for and which, following the defeat in the Seven Years War, could no longer be postponed. Through the actions and the thoughts of a judge who became a minister, this book aims to study the conflicts caused, during the period between the end of the War of the Austrian Succession (1749) and the bankruptcy under Abbé Terray (1770), by the issue of the modernisation of the economic and political structures of the absolute monarchy.
La nominación a finales de 1763 de un magistrado del parlamento de París al frente del control general de finanzas tuvo las trazas de una pequeña revolución. Asustados de ver “al lobo entrar en el redil de las ovejas”, los encargados de los despachos ministeriales quedaron consternados al saber que el elegido era L’Averdy. ¿Acaso no era de temer que este hombre de 39 años que acababa de suprimir la orden de los Jesuitas en Francia y de negociar con el gobierno el principio de una participación de los parlamentos en la política menoscabara aún más la autoridad del rey y sus ministros? ¿Y si fuera el nuevo controlador general quien acabara dando el golpe de gracia a una monarquía al borde de la bancarrota y cuyos principios tradicionales se veían cuestionados por parlamentarios, economistas, filósofos y panfletistas? Estos temores, que ocho años más tarde habrían de justificar el golpe de mano del canciller Maupeou contra los parlamentos, eran ilusorios. Si Luis XV puso a L’Averdy al frente del ministerio fue para que el recién llegado se sirviera de su buen crédito ante los tribunales de justicia y pudiera así aportar al estado monárquico los medios de emprender una serie de difíciles reformas que los expertos del gobierno venían demandando desde hacía tiempo, que la opinión pública reclamaba y que la derrota de la guerra de los Siete Años aconsejaba no posponer por más tiempo. Este libro se propone estudiar, a través de la actuación y el pensamiento de un magistrado convertido en ministro, los conflictos que suscitaron entre el final de la guerra de Sucesión de Austria (1749) y la bancarrota del abad Terray (1770) la cuestión de la modernización de las estructuras económicas y políticas de la monarquía absoluta.
Le Comité pour l’histoire économique et financière est présidé par le ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, son vice-président est Maurice Lévy-Leboyer. a. Commission administrative : Les directeurs et chefs de service du ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, le gouverneur de la Banque de France, le directeur général de la Caisse des dépôts et consignations, le directeur général des Archives de France, le président de la Bibliothèque de France, le président de l’Imprimerie nationale. b. Commission scientifique : Michel Aglietta, Louis Amigues, Agnès d’Angio, Michel Antoine, Guy Antonetti, Jean-Charles Asselain, Françoise Bayard, Louis Bergeron, Jean-Jacques Bienvenu, Christian de Boissieu, Éric Bussière, Jacques Campet, François Caron, Philippe Contamine, Robert Frank, Patrick Fridenson, René Girault †, Jean-Noël Jeanneney, Jean Kerhervé, Michel Lescure, Maurice Lévy-Leboyer, Michel Margairaz, Jacques Marseille, Yves Mény, François Monnier, Gabriel Montagnier, Alain Plessis, Raymond Poidevin, Albert Rigaudière, Guy Thuillier, Jean Tulard, Denis Woronoff. La mission du Comité est de contribuer à une meilleure connaissance de l’histoire de l’État et de son rôle en matière économique et financière depuis le Moyen Âge jusqu’à nos jours, de susciter des travaux scientifiques et d’en aider la diffusion. « Il appartient à l’Histoire de détailler l’esprit, la capacité, l’étendue du génie, les connaissances d’administra-tion, la bonne foi, le désintéressement, l’élévation d’âme surtout de M. de Laverdi. Il n’a point été le bas valet de M. le duc de Choiseul, il n’a point fait de bassesses : l’Histoire le fera connaître. » Honoré Bonhomme, Journal et mémoires de Charles Collé sur les hommes de lettres, les ouvrages dramatiques les plus mémorables du règne de Louis XV (1748-1772), Paris, 1868, 3 vol., tome III, p. 207. «... ce serait une grande injustice de croire que cette partie du gouvernement ait été plus mal régie en France que dans les autres États, et que la classe ministérielle y ait été inférieure à ce qu’elle a été ailleurs. Des vices dont étoit infectée la finance françoise, plusieurs tenoient plus à l’ordre politique... qu’à l’ordre administratif... et la réforme de ces vices sembloit inadmissible dans la constitution existante... Mais ce genre de contributions souillèrent aussi la finance de presque tous les Etats européens ». Antoine-Jean-Baptiste-Robert Auget de Montyon, Particularités et observations sur les ministres des Finances les plus célèbres, depuis 1660 jusqu’en 1791, Londres, 1812, p. 360.
نوع الوثيقة: Book
اللغة: French
ردمك: 978-2-8218-2856-8
978-2-11-090090-6
DOI: 10.4000/books.igpde.1982
URL الوصول: http://books.openedition.org/igpde/1982
رقم الأكسشن: edsrev.413E014E
قاعدة البيانات: Openedition.org
الوصف
ردمك:9782821828568
9782110900906
DOI:10.4000/books.igpde.1982