دورية أكاديمية

Les pirogues du Maroni

التفاصيل البيبلوغرافية
العنوان: Les pirogues du Maroni
المؤلفون: François, Sophie
المصدر: In SituOpenAIRE.
بيانات النشر: Ministère de la culture, 2012-04-19.
سنة النشر: 2012
مصطلحات موضوعية: Guyane française, Bushinenge, Amerindien, Maroni, pirogue, navigation fluviale
الوصف: Sur le Maroni, fleuve frontière entre la Guyane française et le Surinam, les pirogues amarrées le long des berges se comptent par centaines. Elles représentent le seul moyen de transport pour les milliers de personnes vivant sur les rives du Maroni. Les différentes formes de pirogues sont révélatrices de la diversité géographique du Maroni et de la diversité culturelle des populations. Les Amérindiens du littoral naviguent uniquement dans l’estuaire du fleuve. Ils construisent des pirogues larges, hautes et terminées à la poupe par une haute étrave qui fend les vagues. Ces pirogues sont construites à partir d’une coque monoxyle expansée et rehaussée d’un ou de deux bordages. En chauffant la grume évidée, le bois acquiert une certaine plasticité qui permet d’écarter les flancs et d’obtenir une coque très large à partir d’un arbre de faible diamètre. Les Bushinenge, populations d’origine africaine qui ont déserté les grandes plantations de la Guyane hollandaise dès le début du XVIIe siècle et se sont installées sur les deux rives du Maroni, ont développé des formes de pirogues adaptées au passage des sauts. Leurs pirogues, construites également en expansant la coque au feu, sont étroites et longues et possèdent des extrémités curvilignes qui dépassent largement au–dessus du bordage. Les longues pirogues à moteur comme les canots–pagaies sont ornés de motifs d’entrelacs appelés tembé ; et de décors d’inspiration contemporaine. L’inventaire des pirogues du Maroni a mis en évidence la richesse et la vitalité du patrimoine nautique de cette région au début du XXIe siècle, tant au niveau des formes des embarcations que des décors et des pratiques de navigation.
On the Maroni river, natural border between French Guyana and the Surinam, canoes tied to the river banks can be counted by the hundreds. They are the only mean of transportation for thousands of people living along the Maroni river. The various shapes of the canoes caracterize the geographical and the cultural diversity of the populations of the Maroni. Costal Amerindians sail only on rivers estuaries. They build wide and high canoes ending on the stern with a high prow that penetrates the waves. Those canoes are constructed with a single hull and raised with one or two side boards. When heated, emptied wooden trunk, acquired a certain amount of elasticity, this enables the trunk to have its sides spread, in order to end up with a wide hull from a small diameter tree. The Maroons, originated in Africa and run away from the colonial plantations of Dutch Guyana as early as the XVII century, settled on both bank of the Maroni and developed the canoe’s shape that allows them to pass the rapids. There canoes are built using the widening technique of the hull with fire, they are narrow and long and equipped with curved ending that raise high above the side. The long motor canoes such as the “paddle canoes”, are decorated with interwoven design called “tembé” as well as decoration from contemporary inspiration. The inventory of the Maroni river canoes showed a rich and vibrant nautical patrimony at the beginning of the XXI century, in terms of shapes decorations and usages.
نوع الوثيقة: Article
اللغة: French
تدمد: 1630-7305
Relation: http://journals.openedition.org/insitu/basictei/1275; http://journals.openedition.org/insitu/tei/1275
DOI: 10.4000/insitu.1275
URL الوصول: http://journals.openedition.org/insitu/1275
رقم الأكسشن: edsrev.5CE18ADB
قاعدة البيانات: Openedition.org
الوصف
تدمد:16307305
DOI:10.4000/insitu.1275