Qu’il me soit permis, pour lever d’emblée toute équivoque, de commencer par un aveu : je me range au nombre de ceux, de plus en plus nombreux, qui refusent de voir dans l’art une catégorie universelle de l’expérience humaine au moyen de laquelle pourraient être qualifiés à coup sûr certains types de processus et d’objets sur la base de propriétés perceptives ou symboliques qui leur seraient inhérentes. C’est pourquoi l’expression « anthropologie de l’art » me paraît indue : d’abord du fait qu...